Managiliter, kezaco ?

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l est devenu de plus en plus difficile pour les entreprises d’obtenir des avantages concurrentiels durables. Pour survivre, les entreprises doivent gagner en agilité. Or l’agilité va bien au-delà de la rapidité. En entreprise, l’agilité fait référence à une prise de décision complexe dans le but d’augmenter la valeur perçue de l’entreprise sur son marché.

Dans le cadre d’une agilité croissante, une entreprise n’a pas seulement besoin de s’adapter avec souplesse mais doit aussi et surtout orchestrer une variété d’options. Un temps de réflexion avant une prise de décision : agir ou maintenir le statu quo.

L’agilité, c’est la liberté et la capacité d’agir autrement.

Cependant, si nous devions donner une définition générique, l’agilité est le développement et le maintien continu de votre capacité à prendre des décisions peu importe les circonstances.

Par conséquent, l’agilité comprend :

• une définition d’objectifs clairs et compréhensibles par l’ensemble de l’équipe.
• une mise en application d’un leadership responsable et engagé.
• une communication interpersonnelle respectueuse et respectée de tous.
• une perception de l’entreprise comme étant une infrastructure appropriée à l’apprentissage.
• une capacité à expérimenter et à mettre en place de nouvelles idées.

Le dirigeant 2.0 est loin des extrapolations linéaires et adopte désormais un management agile lui permettant une meilleure préparation ainsi qu’une meilleure gestion face à l’incertitude. Diminuer le temps d’une prise de décision s’avère être primordial, impliquant dès lors un degré plus élevé d’expérimentation et de tolérance face à l’ambiguïté du marché.

Les 4 dimensions d’un management agile

Pour gérer l’agilité, il existe de nombreux modèles. Celui-ci combine la vision individuelle avec la vision organisationnelle de l’agilité. Au cœur de ces deux domaines, la perception est essentielle pour les activités ultérieures : vous ne pouvez pas considérer ce que vous n’avez pas perçu. Le principal moteur de l’agilité réside dans la dynamique des personnes ou de l’organisation elle-même.

Ainsi, le modèle de gestion de l’agilité se divise en 4 dimensions :

• l’identité
• la position
• l’état d’esprit
• le leadership

1/ L’identité d’une entreprise

L’identité d’une entreprise se distingue par ses valeurs et l’image perçue sur le marché. Or, si ces deux dernières sont différentes, des difficultés sont susceptibles d’être rencontrées jusqu’à devenir une entreprise désalignée. L’identité organisationnelle peut être activement interprétée et reconstruite sur une base permanente.  

2/ La position

La position représente le potentiel d’une organisation à changer, à se développer et à mieux saisir les opportunités. Selon la place adoptée sur votre marché, certaines d’entre elles faciliteront l’anticipation des tendances sociétales, environnementales et tendancielles dans le but d’atteindre un avantage concurrentiel.  

3/ L’état d’esprit

L’ensemble de vos collaborateurs ont des perceptions différentes et insisteront sur des aspects différents. L’état d’esprit décrit ce sur quoi nous nous concentrons : s’agit-il d’appréciations par les pairs, s’agit-il d’une recherche à la contradiction ?

4/ Le leadership

Comment vous dirigez-vous, vous-mêmes, comment dirigez-vous les autres, comment êtes-vous dirigé(e) ? Le leadership se présente sous diverses formes. Parfois cela provient de votre personnalité, parfois il se définit selon les relations interpersonnelles entre le leader et les leadés ou peut-être même mis en application de manière plus systémique. Quel que soit le style adopté, votre leadership implique votre responsabilité et affecte celle de vos collaborateurs.

Plus votre entreprise sera au cœur du cercle, plus votre management gagnera en agilité, plus votre entreprise sera alignée.  

Alors saurez-vous « managiliter » correctement ?